Avec plus de 17 millions de décès chaque année soit 31% de la mortalité mondiale totale, les maladies cardio-vasculaires (maladies qui concernent le cœur et la circulation sanguine) occupent la première cause de mortalité dans le monde. Effrayant n’est-ce pas ?
Heureusement qu’il est possible par des actions simples de réduire cette incidence mondiale, et de nous prévenir de ces maladies du cœur qui nous guettent, en agissant sur les facteurs de risque.
Définition
Un facteur de risque cardiovasculaire peut être défini comme un état clinique ou biologique qui augmente le risque de survenue d’un événement cardiovasculaire donné. Simplement, tout ce qui est susceptible à entrainer une maladie cardiovasculaire.
Classifcation
On distingue classiquement deux caractères de classification des facteurs de risque cardiovasculaires : les facteurs de risque non modifiables (intrinsèques) et les facteurs de risques modifiables (extrinsèques).
Les facteurs de risque non modifiables :
Il s’agit ici des facteurs qui sont liés à notre organisme et par conséquent, difficiles voire impossible d’agir sur la prévention.
On y retrouve :
- Age : Homme de 50 ans ou plus, Femme de 60 ans ou plus.
- Sexe : avant 65-70 ans, les hommes sont beaucoup plus exposés que les femmes du fait que les Œstrogènes (hormone sexuelle chez la femme) auraient un rôle protecteur. Néanmoins, cette incidence s’inverse après la ménopause.
- Hérédité : Les antécédents familiaux d’accident cardiovasculaire précoce.
Les facteurs de risque modifiables :
Il s’agit ici des facteurs extrinsèques liés très souvent à notre mode de vie. Ces facteurs agissent dans toutes les classes d’âge et dans les deux sexes.
On y trouve :
- Tabagisme : Le tabac, quel que soit sa forme (cigarette, pipe, cigare…), est nuisible pour la santé. Il potentialise les effets des autres facteurs de risque et entraine des diverses pathologies.
- Hypertension artérielle : HTA est définie par des chiffres tensionnels supérieurs ou égaux à 140/90 mmHg sur plusieurs prises. Elle est très souvent liée à des facteurs environnementaux. Plus la tension artérielle augmente, plus le risque cardiovasculaire croît.
- Hypercholestérolémie : C’est un trouble du métabolisme lipidique qui se caractérise par une augmentation du taux de cholestérol dans le sang plus précisément l’augmentation du cholestérol-LDL (mauvais cholestérol). Cette augmentation de cholestérol-LDL dans le sang favorise la formation de dépôts sur la paroi des artères. Ces dépôts provoquent peu à peu une perte d’élasticité des artères et réduisent leur diamètre en obstruant ainsi la bonne circulation sanguine ce qui pourrait conduire à des maladies cardiovasculaires.
- Diabète
- Obésité (IMC ≥30 kg/m2) ou Surpoids (25 ‹ IMC ‹ 30 kg/m2)
- Sédentarité : elle entraine la prise de poids, des perturbations clinico-métaboliques qui prédisposent au développement des maladies cardiovasculaires.
Prévention
La prévention se base essentiellement en réduisant les facteurs de risques modifiables cités ci-haut notamment en adaptant un mode de vie sain et équilibré :
- La pratique régulière d’une activité physique
- Une alimentation saine et équilibrée
- La consommation des fruits et légumes
- La consommation modérée d’alcool
- Etc.
Conclusion
La pathologie cardiovasculaire est un majeur problème de santé publique mondiale. Aujourd’hui encore, avec le mode de vie sédentaire et l’alimentation peu saine que nous consommons, sa prévalence reste importante, voilà pourquoi il est nécessaire de sensibiliser et d’informer autour de nous de ce fléau afin d’agir ensemble et sauver des vies.
Unie pour la santé, un bien-être qui n’a pas de prix. Devise de l’ACSAM
Sources
- OMS
- iKB référence cardiovasculaire
- Société Française de cardiologie
- Institut de Cardiologie de Montréa
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